Épilogue

 

Pendant plusieurs jours après l’atterrissage, la coque grinça, craqua et renvoya les échos des profondeurs alors que le bâtiment s’ajustait à la pression de l’océan. De temps en temps, sans intervention humaine, des droïdes se précipitaient dans les mares saumâtres pour réparer les fuites de la coque par où s’engouffrait l’eau de mer. Le vaisseau tanguait de façon inquiétante, mais se stabilisait peu à peu, et puis il finit par donner l’impression d’être moins une addition temporaire au paysage qu’une caractéristique géologique étrangement évidée, comme une aiguille de pierre ponce ou d’obsidienne incroyablement érodée. Un antique gratte-ciel naturel, creusé de galeries et de grottes faites de main d’homme. Au-dessus de leurs têtes, les nuages gris argent s’entrouvraient occasionnellement, révélant le ciel bleu pastel.

C’était une semaine avant que quiconque quitte le vaisseau. Pendant des jours et des jours, des navettes avaient tourné autour comme des oiseaux de mer excités. Bien que toutes les soutes-parkings n’aient pas été submergées, personne n’était encore prêt à tenter l’aventure. Cela dit, le contact avait été rétabli avec les équipes qui s’étaient déjà posées sur le monde des Mystifs. Des esquifs improvisés avaient été envoyés sur l’eau, franchissant les quinze kilomètres qui les séparaient de la paroi abrupte de la falaise. Selon le niveau de la marée, on pouvait accéder à un petit sas.

Clavain et Felka furent dans la première embarcation qui mit le cap vers l’île. Ils gardèrent le silence pendant la traversée, tandis qu’ils glissaient à travers le brouillard humide et gris. Clavain avait froid et se sentait impuissant alors qu’il regardait la muraille noire du vaisseau disparaître dans la brume. La mer, à cet endroit, était aussi épaisse que de la mélasse, car elle grouillait de micro-organismes – ils étaient à la lisière d’un gros point focal de biomasse mystif –, et les organismes avaient déjà commencé à se plaquer sur la paroi du vaisseau, au-dessus de la surface de l’eau. Il y avait une accrétion verte, croûteuse, un peu comme du vert-de-gris, et le vaisseau donnait l’impression d’avoir été là depuis des siècles. Il se demanda ce qui se passerait s’ils n’arrivaient pas à faire redécoller le Spleen de l’Infini. Ils avaient vingt ans pour tenter de l’en convaincre, mais si le vaisseau avait décidé qu’il voulait rester incrusté là, il doutait beaucoup qu’ils arriveraient à lui faire changer d’avis. Peut-être qu’il cherchait l’endroit de son dernier repos, un endroit où il pourrait devenir un mémorial de ses propres crimes et de l’acte rédempteur qui les avait suivis.

— Clavain… dit Felka.

— Ça va, répondit-il en la regardant.

— Tu as l’air fatigué. Nous avons besoin de toi, Clavain. Le combat n’a pas encore commencé. Tu ne comprends pas ? Tout ce qui est arrivé jusque-là n’est que le commencement. Nous avons les armes, maintenant…

— Une poignée. Et Skade les veut toujours.

— Eh bien, elle ne les récupérera pas sans combattre. Et elle verra si c’est aussi facile qu’elle l’avait imaginé.

Clavain regarda derrière lui, mais le vaisseau était désormais invisible.

— Si nous sommes encore là, nous ne pourrons pas faire grand-chose pour l’arrêter.

— Nous aurons toujours les armes. Et je suis sûre que Remontoir sera revenu, à ce moment-là. Avec le Lumière Zodiacale. Les dégâts n’étaient pas fatals ; un vaisseau comme ça peut s’autoréparer.

Clavain pinça les lèvres et acquiesça.

— Sans doute.

Elle lui prit la main comme pour la réchauffer entre les siennes.

— Qu’est-ce qui ne va pas, Clavain ? Tu nous as amenés jusqu’ici. Nous t’avons suivi. Tu ne peux pas renoncer maintenant.

— Je ne renonce pas, répondit-il. C’est juste que je suis… fatigué. Il est temps que quelqu’un prenne la relève, Felka. J’ai été trop longtemps soldat.

— Alors, deviens autre chose.

— Ce n’est pas tout à fait ce que je voulais dire, répondit-il sur un ton qu’il espérait chaleureux. Écoute, je ne vais pas mourir demain, ni la semaine prochaine. Je dois à tout le monde de faire sortir cette colonie de terre. Mais je ne suis pas sûr d’être encore là quand Remontoir reviendra. Enfin, qui sait ? Le temps a la sale habitude de me réserver des surprises. Dieu sait que je l’ai assez souvent constaté.

Ils poursuivirent en silence. La traversée était houleuse, et de temps en temps le bateau devait se redresser pour éviter de gigantesques concentrations de biomasse pareilles à des cordes, ou à d’énormes algues, qui se déplaçaient et réagissaient à la présence du bateau avec une autonomie troublante. Tout à coup, Clavain repéra le rivage, et peu après le bateau s’échouait sur les roches, dans quelques pieds d’eau.

Ils durent patauger jusqu’à la terre ferme. Clavain grelottait lorsqu’ils sortirent, dégoulinants, du dernier pouce d’eau. Le bateau avait l’air très loin, et le Spleen de l’Infini avait complètement disparu.

Antoinette Bax vint à leur rencontre, en faisant bien attention où elle mettait les pieds dans la mosaïque de mares qui brillaient comme des miroirs. Derrière elle, sur une pente de terre, se trouvait le premier campement : un hameau de tentes-bulles plantées dans la roche.

Clavain se demanda à quoi cela ressemblerait d’ici à vingt ans.

Il y avait plus de cent soixante mille personnes à bord du Spleen de l’Infini, beaucoup trop pour les déposer toutes sur la même île. Il y aurait une chaîne de colonies, plutôt, une cinquantaine peut-être, avec quelques moyeux sur les îlots plus vastes, plus secs. Une fois ces colonies bien établies, ils pourraient se mettre au travail sur les colonies flottantes qui fourniraient un abri à long terme. Il y aurait assez à faire pour occuper tout le monde. Il se sentait obligé d’y participer, mais il n’avait pas l’impression d’avoir été fait pour ça.

En réalité, il sentait qu’il avait fait ce pour quoi il était fait.

— Antoinette, dit-il, sachant que Felka ne l’aurait pas reconnue sans cela, comment vont les choses sur la terre ferme ?

— C’est déjà la merde, Clavain.

Il n’osait pas lever les yeux du sol, de peur de trébucher.

— Racontez.

— Beaucoup de gens n’aiment pas l’idée de rester ici. Ils ont gobé l’histoire d’exode de Thorn parce qu’ils voulaient rentrer chez eux, sur Yellowstone. Le fait d’être coincés pendant vingt ans sur une boule de pisse inhabitée n’était pas tout à fait ce qu’ils avaient en tête.

Clavain hocha patiemment la tête. Il s’appuya contre Felka, son bâton de vieillesse.

— Et vous avez expliqué à ces gens qu’ils seraient morts s’ils n’étaient pas venus avec nous ?

— Oui, mais vous savez comment c’est. On ne peut pas plaire à tout le monde, hein ? Enfin, poursuivit-elle avec un haussement d’épaules, je me suis dit que ça vous ferait plaisir de le savoir, au cas où vous auriez pensé que ça allait rouler tout seul à partir de maintenant.

— Je ne sais pas pourquoi, mais cette idée ne m’a jamais effleuré. Bon, quelqu’un peut nous faire faire le tour de l’île ?

Felka l’aida à prendre pied sur le sol lisse.

— Antoinette, nous avons froid et nous sommes trempés. Il n’y aurait pas un endroit où on pourrait être au chaud et au sec ?

— Suivez-moi. Nous avons même du thé, vous vous rendez compte ?

— Du thé ? releva Felka d’un ton suspicieux.

— Du thé local. Aux algues. Mais ne vous en faites pas. Personne n’en est mort, du moins pas encore, et on finit par s’habituer au goût.

— Plus tôt nous commencerons… fit Clavain.

Ils suivirent Antoinette vers un groupe de tentes. Des gens s’affairaient au-dehors, dressant de nouvelles tentes et installant des tuyauteries. Des câbles serpentaient à partir de générateurs pareils à des tortues. Elle les conduisit sous une tente et referma le rabat derrière eux. Il faisait plus chaud à l’intérieur, et ils étaient au sec, mais Clavain se sentit plus trempé et plus glacé que jamais.

Vingt ans dans un endroit comme ça, se dit-il. D’accord, ils ne s’ennuieraient pas une seconde, parce qu’ils seraient occupés à essayer de rester en vie, mais quel genre de vie était une existence passée à lutter pour sa survie ? Les Mystifs pouvaient se révéler interminablement fascinants ; il y avait l’éternel mystère de leur provenance cosmique. D’un autre côté, ils pouvaient refuser obstinément de communiquer avec les humains. Sur les autres mondes mystifs, certaines lignes de contact avaient été établies entre les êtres humains et les Schèmes Mystifs, mais il avait parfois fallu des décennies pour que les hommes trouvent la clé d’accès aux non-humains. En attendant, ce n’étaient que des masses végétatives gluantes, qui mettaient en évidence le travail de l’intelligence sans en manifester eux-mêmes la moindre trace. Et s’ils étaient les premiers Mystifs à refuser d’absorber les schémas neuraux des hommes ? Ils se retrouveraient dans un endroit bien sinistre et isolé, méprisés par les choses mêmes sur lesquelles ils comptaient pour le rendre supportable. Rester avec Remontoir, Khouri et Thorn, plonger dans la structure complexe de l’étoile neutronique vivante commençait à paraître une option plus attrayante.

Enfin, d’ici à une vingtaine d’années, ils en auraient le cœur net.

Antoinette poussa une chope de liquide verdâtre devant lui.

— Allez, Clavain, buvez ça.

Il retint sa respiration pour ne pas sentir les miasmes astringents et visqueux qui planaient au-dessus du breuvage, et y plongea les lèvres.

— Et si j’avalais un Schème Mystif ?

— Felka dit que ce n’est pas possible. Et elle doit savoir de quoi elle parle. Il y a un sacré bout de temps qu’elle attend de les rencontrer, et elle en connaît un rayon à leur sujet.

Clavain goûta à nouveau le liquide.

— C’est vrai, hein, Felka ?…

Mais Felka avait disparu. Elle était sous la tente un instant auparavant, et voilà qu’elle n’y était plus.

— Pourquoi a-t-elle tellement hâte de les rencontrer ? demanda Antoinette.

— Elle en attend beaucoup, répondit Clavain. Autrefois, quand elle vivait sur Mars, elle était au cœur de quelque chose de très complexe – une immense machine vivante qu’elle maintenait en vie grâce à sa volonté et à son intellect. Ça lui donnait une raison de vivre. Et puis les gens – mon peuple, en fait – lui ont enlevé cette machine. Elle a failli en mourir – enfin, si tant est qu’elle ait jamais été vraiment en vie. Mais elle n’est pas morte. Elle a plus ou moins retrouvé la vraie vie. Et depuis, elle n’a fait que chercher quelque chose d’autre à utiliser et qui l’utiliserait de la même façon. Une chose si complexe qu’elle ne pourrait pas en pénétrer tous les secrets du premier coup, et qui, à sa façon, pourrait l’utiliser elle.

— Les Schèmes Mystifs.

— Les Schèmes Mystifs, oui, répondit-il, les mains cramponnées autour de sa chope – dont le contenu n’était pas si mauvais, tout compte fait. Enfin, voilà. J’espère qu’elle trouvera ce qu’elle cherche.

Antoinette se pencha pour prendre quelque chose sous la table. Elle le posa entre eux : un cylindre de métal corrodé, couvert d’une dentelle givrée de microorganismes calcifiés.

— C’est la balise. Ils l’ont trouvée hier, à un kilomètre de profondeur. Elle a probablement été entraînée dans la mer par un raz-de-marée.

Il se pencha et examina la masse de métal. Elle était écrasée et entaillée, comme un vieux quart sur lequel on aurait marché.

— Ça pourrait être d’origine conjoineur, dit-il. Mais je n’en suis pas sûr. Il n’y pas de marques. Elles ont peut-être été effacées.

— Je pensais que c’était un code conjoineur.

— En effet. C’est une balise de transpondeur intrasystème. Le signal n’est pas censé être détecté au-delà de quelques centaines de millions de kilomètres. Mais ça ne veut pas dire qu’elle ait été mise ici par les Conjoineurs ; les Ultras auraient pu la voler dans un de nos vaisseaux. Nous en saurons davantage quand nous l’aurons ouverte, mais il faut y aller avec précaution.

Il frappa avec ses jointures sur la coque de métal oxydé.

— Il y a de l’antimatière là-dedans, ou elle n’émettrait plus. Peut-être plus beaucoup, mais toujours assez pour faire un sacré trou dans cette île si nous ne faisons pas attention en l’ouvrant.

— Je préfère vous laisser faire.

— Clavain…

Il se retourna. Felka était revenue. Elle avait l’air encore plus trempée que lors de leur arrivée. Ses cheveux étaient collés sur son visage en rubans maigres, et le tissu noir de sa robe était plaqué sur un côté de son corps. Clavain se dit qu’elle aurait dû être livide et tremblante, or elle était toute rouge, et elle avait l’air très excitée.

— Clavain, répéta-t-elle.

— Qu’y a-t-il ? demanda-t-il en posant sa chope.

— Il faut absolument que tu viennes voir ça.

Il sortit de la tente. Il s’était juste assez réchauffé pour éprouver la morsure du froid, mais quelque chose dans l’attitude de Felka lui fit ignorer ce désagrément, tout comme il avait depuis longtemps appris à supprimer de façon sélective la douleur ou l’inconfort dans le feu de l’action. Ça n’avait pas d’importance ; ça pouvait, comme la plupart des choses de la vie, être laissé pour plus tard – ou à jamais.

Felka regardait vers la mer.

— Qu’y a-t-il ? demanda à nouveau Clavain.

— Regarde. Tu vois ?

Elle s’approcha et lui indiqua quelque chose.

— Regarde. Là-bas, là où le brouillard se dissipe.

C’est alors qu’il l’entrevit – fugitivement. Le vent avait dû tourner depuis qu’ils étaient arrivés sous la tente, suffisamment pour écarter les nappes de brouillard et dévoiler brièvement la mer, au loin. Il vit la mosaïque de mares d’eau aux bords dentelés, à une certaine distance, le bateau avec lequel ils étaient arrivés, et, encore au-delà, une étendue d’eau gris ardoise qui devenait plus vague vers l’horizon, se fondant avec le gris laiteux et pâle du ciel. Là, l’espace d’un instant, s’était dressée la flèche verticale du Spleen de l’Infini, un doigt tendu d’un gris légèrement plus soutenu montant juste au-dessus de la ligne d’horizon.

— C’est le vaisseau, dit doucement Clavain, déterminé à ne pas décevoir Felka.

— Oui, répondit-elle. C’est le vaisseau. Mais tu ne comprends pas. C’est plus que ça. C’est beaucoup, beaucoup plus.

Il commençait à se sentir légèrement inquiet, à présent.

— Vraiment ?

— Oui. Parce que je l’ai déjà vu.

— Déjà vu ?

— Longtemps avant que nous venions ici.

Elle se tourna vers lui, écartant ses cheveux de ses yeux et plissant les paupières pour se protéger de la piqûre du crachin.

— C’était le Loup, Clavain. Il m’a montré cette image quand Skade nous a mis en contact. Sur le coup, je ne savais pas ce qu’il fallait comprendre. Mais maintenant je le sais. Ce n’était pas vraiment le Loup, pas du tout, même. C’était Galiana qui communiquait avec moi, alors que le Loup pensait avoir le contrôle.

Clavain comprit ce qui s’était passé à bord du vaisseau de Skade, quand Felka était son otage. On lui avait parlé des expériences et des moments où Felka avait entrevu l’esprit du Loup. Mais elle n’en avait jamais parlé elle-même jusque-là.

— Ça doit être une coïncidence, dit-il. Même si tu as reçu un message de Galiana, comment aurait-elle pu savoir ce qui allait se passer ici ?

— Je ne sais pas, mais elle a forcément trouvé un moyen. L’information a déjà atteint le passé, ou rien de tout ça ne serait arrivé. Tout ce que nous savons maintenant, c’est que d’une façon ou d’une autre nos souvenirs de cet endroit – que ce soit les tiens ou les miens – atteindront le passé. Plus que ça : ils arriveront à Galiana.

Felka se pencha et toucha la roche en dessous d’elle.

— D’une façon ou d’une autre, nous sommes arrivés à un point crucial, Clavain. Nous ne sommes pas tombés sur cet endroit par hasard. Nous y avons été conduits par Galiana, parce qu’elle sait qu’il est important que nous le trouvions.

Clavain repensa à la balise qu’on venait de lui montrer.

— Si elle était venue ici…

Felka compléta sa pensée :

— Si elle était venue ici, elle aurait tenté d’entrer en communion avec les Schèmes Mystifs. Elle aurait essayé de nager avec eux. Maintenant, elle n’a peut-être pas réussi… mais en supposant qu’elle l’ait fait, qu’est-ce qui se serait passé ?

Le brouillard s’était complètement refermé, à présent. Il n’y avait plus trace de l’immense tour marine.

— Ses schémas neuraux auraient été sauvegardés, poursuivit Clavain comme dans un rêve. Les océans auraient enregistré son essence, sa personnalité, ses souvenirs. Tout ce qu’elle était. Elle l’aurait quitté physiquement, mais elle aurait laissé derrière elle une copie holographique d’elle-même, dans la mer, prête à être imprimée sur un autre esprit pensant, un autre esprit…

Felka hocha la tête avec emphase.

— Parce que c’est exactement ce qu’ils font, Clavain. Les Schèmes Mystifs conservent tous ceux qui nagent dans leur océan.

Clavain regarda vers le large, espérant revoir le vaisseau.

— Alors elle serait encore là.

— Et nous pourrons l’atteindre nous-mêmes en nageant dans l’océan ; c’est ce qu’elle savait, Clavain. C’est le message qu’elle m’a fait passer à l’insu du Loup.

Ses yeux le piquaient aussi.

— C’était une maligne, Galiana. Et si nous nous trompons ?

— On verra bien. Pas forcément la première fois, mais on verra bien. Nous n’avons qu’à nager et ouvrir notre esprit. Si elle est dans la mer, dans leur mémoire collective, les Schèmes Mystifs nous l’amèneront.

— Si ce n’est pas vrai, je crois que je ne pourrai pas le supporter, Felka.

Elle lui prit la main et la serra plus fort.

— Nous ne pouvons pas nous tromper, Clavain. Nous ne nous trompons pas.

Il espéra contre toute raison qu’elle avait vu juste. Il se laissa entraîner, et ils firent tous les deux ensemble leurs premiers pas timides vers la mer.

 

 

FIN DU TOME III

L'Arche de la rédemption
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